Ostéopathie et enfants / adolescents
La croissance physique, le développement intellectuel et l’éveil psycho-émotionnel de l’enfant lui demandent beaucoup d’énergie.
Une bonne mobilité des structures corporelles et une bonne circulation du Mouvement respiratoire primaire à travers tout le corps favorise l’harmonie de cette évolution.
Principaux motifs de consultation :
- Troubles du sommeil :
- Maux de dos, Douleurs de croissance, Maux de tête…
- Après un traumatisme (mauvaise chute, entorse, accident de voiture…)
- Trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)
- Tics
- Otites à répétition, rhumes, sinusites, laryngites …
- Accroc au pouce et à la tétine
- Bruxisme
- Asthme(rééquilibrer le thorax et le diaphragme pourra améliorer la situation)
- Douleurs abdominales, constipations, coliques, menstruations douloureuses…
- Troubles de la posture : Scoliose, cyphose…
S’assurer que la croissance de la colonne vertébrale de l’enfant se fait de façon harmonieuse est important, raison pour laquelle, consulter durant les poussées de croissance est conseillé. - Pratique d’une activité sportive intensive
- Stress(divorce des parents, déménagement, harcèlement, préparation examen…)
- Orthodontie
Focus sur l’orthodontie
Le but de l’orthodontiste est d’équilibrer le positionnement de la mâchoire (occlusodontie), l’alignement et l’emboîtement des dents. Il utilise des appareils correcteurs pour maintenir des contraintes mécaniques qui obligeront les dents à s’aligner comme il se doit.
Si nous acceptons l’idée que le crâne est constitué de pièces mobiles et que le Mouvement Respiratoire Primaire, clef de voûte de l’ostéopathie, mobilise les os du crâne puis se transmet à l’ensemble du corps, la pose de tout appareillage dentaire pourra modifier la mobilité crânienne naturelle et par conséquent la qualité du MRP.
Pour étayer mes propos, je vous invite à consulter L’expérience de Sutherland sur le MRP.
Le protocole est le suivant:
- Avant la pose de l’appareil : Investigation/Traitement de la mobilité des différentes structures corporelles (crâne, colonne…).
- 1 mois après la pose de l’appareil : une consultation est nécessaire afin d’ évaluer l’adaptation crânienne à ce changement et libérer les zones qui en ont besoin.
- Durant le traitement : il est important d’instaurer un suivi afin d’aider l’enfant si l’adaptation crânienne aux différents réglages réalisés par l’orthodontiste se fait mal. En fonction de sa capacité adaptative, une séance par trimestre ou par semestre seront nécessaires.
- Dans les 3 mois qui suivent la suppression de l’appareil orthodontique, revoir l’enfant pour évaluer son adaptation corporelle sans appareillage pourra également être envisagé.
Il est intéressant de constater que les structures crâniennes ainsi relâchées opposent moins de résistance à la correction de l’appareillage, ce qui optimise le travail de l’orthodontiste et pourra raccourcir la durée du traitement.
Inversement, en cas de blocage de certaines parties du crâne, le traitement orthodontique peut prendre du retard.
NB : Il est à noter que la prise en charge ostéopathique chez un adulte en soin d’orthodontie peut également s’avérer bénéfique.